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Le Triskell
Les anciens celtes affirmaient leur
particularisme par un grand nombre de motifs décoratifs
spécifiques, mais il en existait un qui constituait
le symbole inter-celtique par excellence, c'est le Triskell
qui nous vient du grec "tiskélès" qui signifit "à trois
jambes".
Il consiste en trois spirales divergente à
partir d'un point central unique et évoquant une
rotation vers la droite pour son sens
bénéfique.
Il symbolisait le caractère trinitaire de la
divinité (Taranis, Lug, Ogmios) et des déesses mères
(Tri matrones), les trois éléments (eau, air, feu), la
répartition de la société en trois classes (sacerdotale,
guerrière, productrice), les trois cercles de
l'existence, les triades bardiques,... tout chez les
celtes marchent par trois.
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L'ankou
L'ankou est une figure
emblêmatique de la religion et des croyances en Bretagne. Il
est la mort, la fauchause, la camarde. Ses attributs, une
longue faux et une cape à capuche épaisse et noire. On dit que
dans les pays de terre, l'ankou ère dans un chariot aux roues
grinçantes et dans les pays de mer et d'eau, il navigue dans
une petite embarcation à la voilure déchirée et, où est posté
à la barre le premier mort de l'année. Son bateau, aussi
misérable qu'il soit, va en sens contraire des
courants.
La disparition de la ville
d'Is
Voila la mer
qui tombe sur Is comme une bête. Elle déferle au galop dans
les rues, abât les maisons à coups de gifles énormes, brise
les genoux dans la fuite, étouffe les cris
d'horreurs.
Le culte des
pierres
En
Bretagne, menhirs, dolmens, pierres sonnantes sont situées
dans des lieux ruinés ou dans des bois, les ignorants les
vénèrent, trompés par les sortilèges des démons et prés
desquelles ils font ou accomplissent des
voeux.
C'est en
658 que le concile de Nantes essaye de combattre ce culte des
pierres, beaucoup de menhirs ont été christianisé et se sont
mis à porter une croix à leur faîte, mais c'est en vain, et
même de nos jours certain jeunes continuent de se ressourcer
auprès de ces cailloux.
Les
menhirs restent toujours des mystères, les dolmens ont
toujours été considéré comme les demeures des korrigans ou des
fées. Dans son dictionnaire français/breton publié en 1732,
le père Grégoire de Rostrenen, est le premier à
évoquer l'appellation populaire des dolmens :
« ty ar gorriganed » ou maison des
korrigans.
Pour les
menhirs, beaucoup d'hypothèses ont été émise, comme l'explique
Jacques Cambry dans son ouvrage
« voyage dans le Finistère » parut en
1799 ; objets de terreurs et d'adorations, bornes que les
saints ont plantées là en commémoration de leur passage,
piliers où fut attaché Belzébuth, ou bien même des rocs lancés
par le diable dans des accès de colère.
Une thèse avait été lancé
par des sourciers en collaboration avec des géologues, et disait
que les menhirs étaient disposés à des endroits très précis
comme sur des intersections de différents cours d'eau souterrains,
ou flux télluriques, du fait, à chaque menhir, il était
possible de creuser un puit et d'y trouver de l'eau, voir même
d'y établir un campement ; mais alors, que peut on dire
des alignements de Carnac ?
D'autres
disent que certains dolmens servaient de tables ou d'autels à
sacrifices utilisés par les druides ; les sacrifices
étant humains. Certains sacrifiés étaient consentant à ce
rite, surtout les vieillards lassés de la vie et quelques
personnes souffrantes de maladies grâves. Sorte d'euthanasie,
pour ce genre de chose, les druides utilisaient le marteau
bénit : le « Maël
béniguet ».
« Autrefois
les gens vivaient tellement vieux qu'il fallait leur casser la
tête avec un marteau bénit et à chaque fois que l'agonie dure
chez un mourant, l'on dit : Re vou kemerit er mel
béniguet ei vet i achiù qui veut dire ; il faudra prendre
le marteau bénit pour le finir ».
Les Maël béniguet sont des pierres
sphériques ou de sortes de haches marteaux, plus assommante
que tranchante, toujours en pierre, la pierre qui alimente une
magie, une croyance, encore bien obscure.
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Les
Dieux
Comme toute civilisations anciennes, les celtes
ont eux aussi leur lot de Dieux en tout genre. Pour les
amateurs de bandes dessinées, certain vous seront plus
familier que d'autre, pas de problême je suis là
!!!
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Belenos: il est
un dieu guérisseur, et le dieu de la
lumière.
Donn: qui veut
dire sombre, est le dieu de la terre.
Gofannon: c'est
le dieu de la forge
Lug: dieu du
commerce et de toute les techniques diverses et
variées.
Mullo: dieu de
la guerre.
Smertios ou
Ogmios: dieu protecteur des
troupeaux.
Sucelos: dieu au
maillet, il pilonne dur, comme sont nom l'indique, il
est le protecteur de la fécondité.
Taranis: roi du
ciel.
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Les
Druides
Celtic Session ouvre un page assez complexe
puisque les ingrédiens sont à la fois spirituels et
ésotériques, je vais vous parler des Druides et du
Druidisme.
Chez les Druides, il n'y a pas
réellement de dogme, mais si Dieu existe, il est partout, dans
la roche, les arbres, les animaux et bien d'aure choses
encore... tout n'est que spirituel, les Dieux sont là, il ne
reste plus qu'à les invoquer, comme Samain, qui est devenu la
Toussain (fête de tout les morts), puis en Irlandais moderne,
le moi de mai se dit toujours Beltaine, comme en
Breton.
Tout comme Panoramix, le Druide de
la fameuse BD d'Astérix et Obélix, les Druides sont trés proche
de la nature dans toute les formes qu'elle peut prendre, leur
message reste le même depuis plus de 2000 ans; respectez la
!
De nos jours encore, nous manquons,
à leur propos de documents écrits, même s'ils connaisaient
l'écriture, ils ne s'en servaient que trés peu, ils pensaient
que ça fixait les connaissances et privait le savoir de sa vie
et du contact entre les Hommes.
Si j'ouvre une encyclopédie, au mot
Druide, je trouve mot masculain venant du latin druida et du
celte druveid, qui signifit "qui voit le chêne". les Druides
sont donc des prêtres celtes, ils formaient dans l'ensemble
des pays celtes une classe sacerdotale, héritière et gardienne
des traditions religieuses.
A la fois juges, éducateurs et prêtres,
ils croyaient à l'immortalité de l'âme et à la
métempsycose (transmigration de l'âme d'un corp à un autre,
retrouvé aussi chez les anciens égyptiens). Ils fixaient le
calendrier de la tribu. Par compte, la cueuilette du gui ne se
faisait semble t-il qu'en Gaule.
Le druidisme est une institution
religieuse celte d'origine indo-européenne; ce fut un puissant
facteur d'unité du monde celte. En pleine vigueur au temps des
grandes conquètes, le druidisme fut combattu par les romains
en tant que forme de nationalisme. Malgrés tout, il subsista
en Irlande où il fit obstacle à la
christianisation. |